Je ne me possède pas.
Je me regarde, invisible être.
Je suis moi non plus la constance, inconstante, l'absolu concept primordial dissout dans l'élixir de mes songes.
Je regarde tes seins ronds, comme mon univers lacté,
je déshabille ma pudeur face aux charmes voilés de ton sexe phosphore.
Je suis toi aussi, infusion chaude et enivrante.
Je ne compte plus, zéro est mon centre.
Sous les sédiments de nos pensées, retrouvons la civilisation perdue .
L'autre monde, celui qui nous a bercé .
Sur la montagne de mes rêves, l'esprit de DIEU me pénètre .
Il et Elle sont la source.
YHVH frère ainé .
Comme l'immortelle déploie ses premiers pétales, sous le tendre astre solaire du mois de mars,
mon esprit encore prisonnier de la longue nuit hivernale, ouvre la porte à la lumière de mon âme.
Forces de la nature chantons la vie, l'azur .
Eveil de mon corps, de mon coeur, de mon esprit, sur le chemin de la vie, de la science, de l'amour .
Equilibre de la totalité de moi, à l'instant de l'inspire .
Toi le gardien du temple d' ISIS.
Toi HORUS lumière éternelle .
Toi étincelle infinie, tu es le guide fidèle du pèlerin en chemin .
De mes racines je puise ma sève .
Elle monte dans l'arbre de vie, vers l'éther de ma luminescence .
Danse éternelle de la tribu primordiale .
Il n'y a pas de plage sans océan .
De vivant sans carnage .
De levant sans naufrage .
Que ma mère sillage, en un amour constant, sous le flux ermitage catalyse la bise de mon amour naissant .
Sa bruine électrise ta peau, ton coeur vêtu de blanc, nuage ...
Quand les mots volent au vent ,
et que les sens sont à l'étroit .
Quand l'amour est si grand ,
et que l' absence nous foudroie .
Unissons nos passions dévorantes ,
dans l' instant de nos coeurs enjoués .
Fondant nos âmes vibrantes ,
dans l' étreinte du plus profond Baiser .